Anaphylaxie
- Ces réactions allergiques médiées par les IgE peuvent être provoquées par les antigènes vaccinaux, mais aussi d’autres composants du vaccin (conservateurs, lipides, traces d’antibiotiques…).
- Elles sont exceptionnelles (moins de 1/500000 doses), mais leur gravité potentielle fait que tout professionnel pratiquant une vaccination doit s’entourer des précautions habituelles
- surveillance post-vaccinale
- médications d’urgence
- Ces réactions surviennent dans les minutes (généralement dans les 15’ au maximum une demi-heure) qui suivent l’injection.
- Le spectre des manifestations cliniques va de l’urticaire généralisée (plus de 90 % des cas) au collapsus, en passant par l’œdème indolore du visage et de la bouche, l’éternuement, la toux, la gêne respiratoire, la respiration sifflante..
- Outre les mesures symptomatiques, la base du traitement des manifestations anaphylactiques repose sur l’injection sous-cutanée ou intramusculaire d’adrénaline
- 0,01 ml/kg d’une solution aqueuse d’adrénaline à 1/1000, sans dépasser 0,5 ml
- Ou Anapen : 150 microgrammes/0,3 ml, solution injectable en seringue préremplie
Ces deux médicaments peuvent être renouvelés une fois vingt minutes après si nécessaire
- La surveillance du patient pendant quelques heures en milieu hospitalier est le plus souvent nécessaire.
- Ce risque de réaction allergique peut être réduit par un interrogatoire précédant le geste vaccinal : toute manifestation anaphylactique survenant après l’administration d’un vaccin ou d’un de ses composants est une contre-indication absolue à ce vaccin dans l’attente d’une confirmation (ou infirmation) après enquête allergologique.
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