MISE A JOUR 1 MAI 2025
Vous trouverez sur cette page les informations sur les vaccins et la vaccination en France :
Vous trouverez également dans le menu à gauche des informations pour chaque maladie évitable par la vaccination, avec entre autre les degrés de protection et les effets secondaires connus des vaccins correspondants.
Pendant l’enfance, les maladies infectieuses sont nombreuses, surtout en automne et en hiver. Elles se manifestent par de la fièvre, un rhume, de la toux, des diarrhées, des vomissements ou des boutons qui disparaissent rapidement. Personne ne propose de vacciner contre ces maladies sans gravité !
Malheureusement, certaines infections contagieuses sont dangereuses et peuvent conduire à de graves complications ou parfois même être mortelles.
Dans certains cas, il est possible d’en protéger son enfant en apprenant à son système immunitaire à se défendre, grâce à la vaccination. Les vaccins contiennent des microbes atténués ou tués, ou de petits morceaux de microbes, auxquels le système immunitaire réagit en construisant ses propres défenses, comme s’il s’agissait d’une infection naturelle. Cet entraînement lui permet de se préparer et de réagir rapidement par la suite, avant que la maladie ne devienne grave.
La vaccination permet une protection individuelle et collective : plus il y a d’enfants vaccinés, moins les maladies correspondantes peuvent se disséminer et plus elles deviennent rares dans une population (effet de groupe). La vaccination des enfants et des adolescents figure ainsi parmi les plus grands succès de la médecine préventive.
Les vaccinations sont le moyen le plus efficace de protéger un enfant contre des maladies pouvant avoir des conséquences plus graves qu’on ne le pense habituellement.
Les réactions aux vaccins sont généralement faibles; ces derniers ne provoquent pratiquement jamais les symptômes et les complications de la maladie contre laquelle ils protègent.
Certains parents s’inquiètent des effets secondaires (514 KB) liés aux vaccinations. Il faut savoir à ce propos que des millions d’enfants ont déjà été vaccinés avec succès. Actuellement, de nombreux adultes souffrent encore des séquelles de maladies infantiles (paralysies, troubles moteurs cérébraux, surdité, etc.) et il arrive toujours que des personnes meurent parce qu’elles n’ont pas été vaccinées ou en raison d’une couverture vaccinale insuffisante.
Dans la vie, le risque zéro n’existe pas. Cependant les dangers de la vaccination sont nettement inférieurs à ceux des maladies naturelles.
Beaucoup de questions se posent au moment de se décider pour ou contre une vaccination.
Pour faciliter ces choix, il existe heureusement des recommandations qui tiennent compte des risques des maladies, de l’efficacité et des risques d’effets secondaires de chaque vaccin.
Ces recommandations indiquent combien de doses de vaccin sont nécessaires – et à quel âge – pour que cela ne soit ni trop tôt, ni trop tard.
Un grand nombre de vaccins sont disponibles en France. Pour connaître l'état des approvisionnements en France, cliquez ici.
Les vaccinations obligatoires ou recommandées pour tous sont indispensables à la santé individuelle et publique, confèrent un niveau de protection indispensable au bien-être de la population et doivent être recommandées par les médecins à leurs patients, selon les modalités du Calendrier Vaccinal Français. Elles concernent exclusivement des vaccinations efficaces et sûres apportant un bénéfice démontré pour la santé individuelle et la santé publique.
La principale différence entre les vaccins obligatoires et ceux recommandés réside dans leur statut légal : les premiers ont été rendus obligatoires par un vote du Parlement, ce qui leur confère un caractère contraignant sur le plan juridique. En revanche, cela ne signifie nullement qu’ils sont plus importants sur le plan individuel ou collectif que les vaccins simplement recommandés.
Un peu d’histoire :
Les premiers vaccins obligatoires en France étaient aussi les plus anciens : BCG, diphtérie, tétanos et polio. Dans les années 1950-1960, le législateur considérait que la vaccination était un outil essentiel de santé publique et qu’il convenait de rendre ces vaccins obligatoires pour protéger l’ensemble de la population, notamment les enfants. Les parents qui refusaient de faire vacciner leurs enfants s’exposaient alors à des poursuites pénales.
L’évolution du statut du BCG :
L’obligation vaccinale par le BCG a été suspendue en 2007. Cette décision a été motivée en grande partie par le passage d’un vaccin facile à administrer (BCG en multipuncture, BCG Mérieux) à une forme intradermique, plus difficile à réaliser et davantage sujette à des complications locales. Ce changement a contribué à une réévaluation du rapport bénéfice/risque dans le contexte épidémiologique français.
Diphtérie, tétanos, polio et l’effet domino des formulations vaccinales :
L’obligation vaccinale pour la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) a été maintenue jusqu’en 2018. Toutefois, au fil des années, les vaccins ne contenant que ces trois valences ont disparu du marché, remplacés par des vaccins combinés incluant également la coqueluche, l’Haemophilus influenzae b, l’hépatite B. Cette évolution a suscité la colère de certains groupes opposés à la vaccination qui ont porté plainte contre l'État, estimant que l'on contraignait les parents à administrer à leurs enfants des vaccins non obligatoires.
Décision du Conseil d’État et extension de l’obligation vaccinale :
En 2017, le Conseil d’État a estimé que cette situation n’était pas tenable, et a imposé à l’État soit de lever l’obligation vaccinale, soit de l’étendre aux autres valences contenues dans les vaccins combinés. Le gouvernement a choisi la seconde option : la loi de 2017 a rendu obligatoires les 11 vaccins du nourrisson (administrés avant l’âge de 2 ans), sans poursuite pénale, mais avec une impossibilité d’être en structure collective (crèche, assistante maternelle, garde partagée etc.) pour les enfants non vaccinés.
Cette mesure s’est révélée extrêmement efficace, avec une hausse significative de la couverture vaccinale dans la population infantile.
Et après 2 ans ?
Il est relativement simple de contrôler le respect de ces obligations vaccinales avant l’entrée en collectivité. En revanche, il est beaucoup plus difficile d’imposer une obligation vaccinale chez les enfants plus âgés ou les adolescents, car la seule sanction théorique serait l’exclusion scolaire – une mesure lourde et difficilement applicable.
En conséquence, en dehors de la période des deux premières années de vie, plus aucun vaccin n’est obligatoire, mais simplement recommandé. Cette recommandation médicale reste néanmoins essentielle à la protection individuelle et collective.
Des vaccins peuvent être obligatoires pour les professionnels de santé à la fois pour les protéger et pour protéger leurs patients.
Tous les vaccins obligatoires ou recommandés sont remboursés
Certains vaccins sont recommandés en cas de risques élevés d’être exposé à une maladie (tuberculose, hépatite A, fièvre jaune, encéphalite à tique...), par exemple du fait d'une vulnérabilité liée à leur état de santé, au cours d’un voyage ou du fait de leurs professions (obligatoires dans certaines professions notamment de santé)
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Les vaccins complémentaires sont destinés à ceux qui souhaitent une protection optimale (varicelle, hépatite A). Ils confèrent une protection individuelle optimale, destinées à ceux qui souhaitent se protéger contre des risques bien définis, et dont l’existence doit faire l’objet d’une information par les médecins à leurs patients.
D'autres vaccins, enfin, ne sont que rarement utilisés ou ne sont plus disponibles – mais figurent peut-être dans votre carnet de vaccination !
Les vaccinations recommandées à des sujets à risques leur permettent d’en retirer un bénéfice individuel qui justifie que les médecins fassent les efforts nécessaires pour atteindre les personnes concernées et leur recommander ces vaccinations;
Ces recommandations concernent des vaccinations efficaces et sûres pour lesquelles le bénéfice pour la santé publique est relativement modeste mais est considérable pour certains groupes à risques élevés bien définis.
En font partie les sujets exposés à :
- un risque accru d’exposition (ex : voyageurs, exposition professionnelle ou de loisirs, entourage de malades; etc.)
- un risque accru de complications (ex : sujets malades, affaiblis ou immunosupprimés; prématurés; femmes enceintes; etc.)
Les vaccins correspondants sont considérés comme indispensables à la protection des sujets à risques et justifient que les médecins fassent les efforts nécessaires pour atteindre ces sujets à risques et leur recommander ces vaccinations.
Le risque d’exposition et/ou de transmission de certaines maladies peut être très élevé pour :
- le personnel médical ou soignant
- le personnel de laboratoire
- les travailleurs sociaux,
- les vétérinaires et autres professionnels exposés aux animaux
- l’entourage familial d’une personne malade
- les consommateurs de drogues,
- les personnes changeant souvent de partenaires sexuels
- les personnes provenant de pays à haute endémie de maladies comme la tuberculose, l’hépatite A ou l’hépatite B
- les voyageurs.
Si vous pensez être concerné, consultez rapidement votre médecin traitant.
Nous recommandons aux voyageurs de consulter le site Safetravel et de s’adresser à leur médecin et/ou aux spécialistes de la médecine des voyages (médecins spécialistes, Centre de Vaccination des voyageurs).
Des vaccins supplémentaires peuvent être recommandés dans certaines conditions qui augmentent le risque de souffrir de complications graves.
Le risque de souffrir de complications graves de certaines maladies peut être très élevé pour :
- les enfants nés prématurément ou présentant des problèmes congénitaux
- les enfants exposés à la tuberculose avant l’âge de un an
- les enfants souffrant d’un eczéma important
- les femmes enceintes
- les adultes n’ayant pas encore attrapé certaines maladies d’enfance comme la varicelle ou la rougeole
- les enfants et les adultes non immuns venant d’être en contact avec une maladie pouvant être grave (hépatite A, hépatite B, rougeole, varicelle, etc.)
- les enfants et les adultes malades du foie, des reins, du cœur, des poumons, du sang
- les enfants et les adultes avec un diabète
- les enfants et les adultes dont le système immunitaire est affaibli par une maladie ou un traitement immunosuppresseur (cortisone en particulier)
- les enfants et les adultes avec un cancer ou une leucémie
- les enfants et les adultes dont la rate est absente ou ne fonctionne pas.
Le calendrier de vaccination français est élaboré par la Commission Technique des Vaccinations dépendant de la Haute Autorité de Santé - incluant des spécialistes de pédiatrie, de médecine générale, de médecine interne, de maladies infectieuses, d'épidémiologie, et de santé publique - en collaboration avec l’ANSM.
Le calendrier vaccinal est remis à jour régulièrement et adapté en fonction du développement de nouveaux vaccins, de l'évolution des connaissances concernant leur efficacité et leur sécurité, des modifications de la situation épidémiologique en France et de la réflexion concertée d'experts internationaux dans le cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Une vaccination n’est recommandée que si son bénéfice dépasse largement le risque d'effets indésirables.
Le calendrier vaccinal paraît au premier trimestre de chaque nouvelle année.
Il n'est jamais trop tard pour rattraper une ou plusieurs vaccinations : n'hésitez pas à faire vérifier votre carnet de vaccination par un professionnel qui saura vous conseiller.
Le bénéfice potentiel de chaque vaccination, en termes de santé individuelle et publique, est défini après une évaluation de nombreux paramètres :
Les réponses à ces questions déterminent si un vaccin doit être recommandé ou non, et dans quelle catégorie.
Les vaccinations recommandées pour tous sont indispensables à la santé individuelle et publique, confèrent un niveau de protection indispensable au bien-être de la population et doivent être recommandées par les médecins à leurs patients, selon les modalités du Calendrier Vaccinal Français.
Ces recommandations concernent exclusivement des vaccinations efficaces et sûres apportant un bénéfice démontré pour la santé individuelle et la santé publique.
En font partie :
- les vaccinations permettant de prévenir chaque année en France un nombre élevé de cas de maladies transmissibles sévères, susceptibles de laisser des séquelles permanentes ou d’entraîner le décès ;
- les vaccinations permettant de maintenir à un taux faible, voire nul, des maladies transmissibles sévères, autrefois fréquentes en France et susceptibles d’y ressurgir si la couverture vaccinale nécessaire à leur contrôle n’est pas maintenue ;
- les vaccinations permettant de protéger contre des maladies transmissibles potentiellement sévères et nécessitant une couverture vaccinale élevée pour obtenir une immunité de groupe et éviter que celles-ci n’affectent des sujets ne pouvant être vaccinés pour des raisons d’âge (fœtus, nouveaux-nés) ou de santé (femmes enceintes, personnes immuno-supprimées) ;
- les vaccinations protégeant contre des maladies rares mais sévères et pour lesquelles il n’existe pas d’alternatives démontrées efficaces de prévention et/ou de traitement.
Les vaccinations correspondantes sont considérées comme indispensables à la santé individuelle et publique et doivent être recommandées par les médecins à leurs patients, selon les modalités du Calendrier Vaccinal Français.
Dernière modification : 1 MAI 2025
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