Données de sécurité en vie réelle avec le vaccin Pfizer (Comirnaty®) Une large étude israélienne publiée dans le NEJM a comparé l’incidence de survenue de plus de 25 effets indésirables potentiellement graves à court et moyen terme, en appariant 884 828 personnes vaccinées avec Pfizer à autant de personnes non vaccinées. Le suivi était de 42 jours, répartis en 21 jours après chaque dose. Dans cette cohorte plutôt jeune (âge médian de 38 ans), le vaccin n’est pas associé à sur-risque pour la plupart des effets examinés sauf pour : la myocardite (principalement après la 2nde dose) avec un risque multiplié par 3,2, celui de lymphadénopathie multiplié par 2,4, celui d’appendicite et de zona par 1,4. Quand de nombreux effets indésirables sont étudiés dans une études cas/témoins, il n’est pas rare que des effets indésirables apparaissent comme faiblement significatifs (comme l’appendicite dans cette étude) ; cela ne correspond pas à un vrai sur-risque. Afin d’évaluer la balance Bénéfice/Risque, les auteurs ont également réalisé une analyse similaire chez des personnes infectées par le Sars-Cov2 (n=173 106), appariés à autant de personnes non infectées. Le risque chez les patients Covid est alors multiplié par 12 pour les myocardites, par 5 pour les péricardites. Le sur-risque de myocardite post-vaccination, estimé entre 1 à 5 cas pour 100 000 personnes, est donc à interpréter au regard de celui induit par la maladie, estimé entre 6 à 16 cas pour 100 000 personnes. Toutefois, cette étude ne présente pas les résultats par catégorie d’âge ce qui limite l’interprétation notamment pour les effets dont le facteur âge est impliqué (comme les myocardites ou péricardites).
S comme « Sécurité vaccinale »
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